Partie 1 : vis à vis des accompagnés
Laisser le CLIENT libre de ses choix
1. A chaque moment le CLIENT doit rester en libre choix du COACH qu’il consulte. Il peut, si cela lui semble juste, consulter plusieurs professionnels, dans la même approche comme dans plusieurs approches différentes.
2. Le processus d’accompagnement est décidé librement par le CLIENT en commun accord avec le COACH. Son choix reste libre en permanence et sa liberté est inaliénable.
3. Le CLIENT garde sa souveraineté individuel s’il ressent la nécessité de mettre fin à l’accompagnement quelque soit le moment ou le nombre de séances réalisées.
4. Le COACH se doit de laisser en permanence cette liberté à celui qui vient le consulter, mais sans jamais lui donner le sentiment de « mettre une distance » ou de « l’abandonner ».
Respecter l’accomplissement en cours
1. Le COACH est toujours sensé accompagner le processus d’accomplissement en cours chez le CLIENT, et non de produire une prétendue aide, venant l’entraver d’une quelconque manière dans la rencontre ou la réalisation de soi.
2. Le COACH ne considère jamais un refus comme une résistance, mais comme l’expression de quelque chose d’important à reconnaître, permettant d’affiner l’accompagnement du CLIENT vers lui-même.
3. Le COACH ne s’attache à aucune théorie et aucune étiquette dans laquelle devrait « entrer le CLIENT ». Il reste dans la souplesse afin de proposer un accompagnement adapté à la réalité de la personne aidée.
Être dans une neutralité chaleureuse et bienveillante
1. Le COACH est sensé ne jamais porter aucun jugement de valeur, ni envers le CLIENT aidé, ni envers ses proches, quand bien même ceux-ci sont source de tourment.
2. Le COACH est sensé ne jamais inciter à la moindre distance d’avec des proches, qu’il s’agisse de parents, d’enfants, de conjoints, quand bien même ceux-ci sont source de tourment. Même quand une distance physique de sécurité est nécessaire, du fait que ce proche a un comportement dangereux dont il doit répondre juridiquement, tout en respectant la loi, le COACH est sensé ne pas induire de la distance psychologique.
3. Le COACH est sensé n’inciter ni au reproche, ni à la haine, ni au pardon, mais il se doit d’accompagner le CLIENT vers ce qui se manifeste en lui, vers ce qui lui permet de se constituer, de s’affirmer et de se trouver dans un apaisement susceptible de ne causer aucun tort à qui que ce soit. S’il est évident qu’il ne peut y avoir d’apaisement tant qu’il y a un ressentiment, l’éradication maladroite et prématurée de ceux-ci peut constituer une violence néfaste pour le CLIENT.
Partie 2 : Vis à vis des autres praticiens
Responsabilité de l’image de la profession
1. Un COACH a reçu une/des formations lui permettant d’exercer avec les compétences requises. Il a suivi des cours, reçu des séances de thérapie personnelle et de coaching avec différentes approches. Il suit aussi une supervision soutenue au début de son activité de praticien (séances qui peuvent ensuite être plus espacées au fur et à mesure de son expérience).
2. Le COACH, pour s’occuper correctement des CLIENT qu’il accompagne, est sensé aussi s’occuper de lui-même, concernant son cheminement personnel. Il n’est pas concevable d’aider autrui sans prendre soin de son propre équilibre.
3. Il ne s’agit cependant pas là pour le COACH d’aboutir à une sorte de perfection personnelle, mais simplement d’être en cheminement. Un praticien qui se considérerait comme « ayant tout vu » et « devenu parfait » serait en fait dangereux.
Attitude vis-à-vis des confrères
1. Le COACH est prêt à collaborer avec tout autre professionnel de toute autre méthode d’accompagnement dans le projet d’une aide psychologique, neuro-comportemental, professionnelle ou physique de qualité envers le CLIENT venu le consulter.
2. Le COACH reste ouvert aux autres approches exercées par ses confrères, même s’il reste circonspect envers les approches dont les principes viennent en opposition avec ceux de la psychologie existentielle, des neurosciences cognitives et de la physique quantique.
3. Le COACH est sensé ne jamais se positionner comme étant celui qui peut apporter une aide exclusive qui entraverait la possibilité à celui qui le consulte de se faire aider par d’autres confrères, quelque soit leur spécialité.
4. Le COACH reste dans un esprit de recherche permettant d’intégrer d’autres approches et d’enrichir ses spécialités et partagera le fruit de ses avancées avec ses confrères.
Attitude vis-à-vis de la confidentialité
1. Le COACH a un devoir de confidentialité sur le contenu des propos de ceux qui viennent le consulter. Rien de ce qui lui a été confié ne peut être rapporté à qui que ce soit, sauf de façon anonyme, sans qu’on puisse rapprocher cela d’un CLIENT en particulier. Cette confidentialité concerne le fait de ne rien rapporter « de façon non anonyme », à des étrangers, à des membres de la famille, à un conjoint, ou même à un confrère.
2. Nous trouverons une exception à la confidentialité quand il y a accord, de la part de celui qui consulte, pour que son propos soit rapporté nommément, par exemple pour transmettre des informations à un autre professionnel qu’il doit consulter.
3. Une autre exception se fera en cas de danger majeur, dans des situations juridiques où la loi ne permet pas la confidentialité, tant par respect de la loi, que par éthique.